Après la perte d’une ou de plusieurs dents, de plus en plus de patients se tournent vers l’implantologie. Il s’agit d’une intervention onéreuse qui est souvent mal remboursée par l’Assurance maladie. L’implant basal est une technique moins courante. Comment ça marche ? Combien prévoir pour l’opération ?

Implant dentaire basal : caractéristiques et avantages

L’implant basal est un implant dentaire conçu en titane possédant un pilier intégré. À la différence des modèles classiques, il est plus long. De la sorte, il doit être inséré plus profondément dans l’os, notamment dans l’os cortical.

L’implant basal s’adresse aux patients qui manquent d’os au niveau de la mâchoire supérieure (avec moins de 5 mm d’os). Ainsi, ils n’auront plus à refaire une partie de la mâchoire. Il est d’ailleurs possible de poser une prothèse provisoire juste après l’intervention. Cependant, l’intervention présente des risques, de ce fait, les chirurgiens-dentistes préconisent les implants courts si l’os se situe entre 5 et 8 mm.

Ce type d’intervention est seulement indiqué dans certains cas particuliers sous anesthésie générale et nécessite des compétences spécifiques, car les risques sont plus élevés par rapport à l’implantologie conventionnelle. De ce fait, confiez l’opération à un chirurgien maxillo-facial.

Il existe actuellement plusieurs modèles. L’implant basal simple se distingue des autres implants par sa forme droite. Il est recommandé aux personnes souhaitant mettre une couronne ou un bridge après l’intervention d’une manière définitive. Il y a aussi l’implant dentaire zygomatique qui sera vissé dans l’os zygomatique, dont il est principalement utilisé pour remplacer les dents manquantes sur la mâchoire supérieure. Enfin, l’implant ptérygoïdien est inséré dans l’os ptérygo-maxillaire. Cette technique convient aux individus ayant un volume osseux suffisant au niveau de la tubérosité maxillaire. L’intervention est d’ailleurs plus accessible. Pour plus d’informations sur le sujet, cliquez ici.

Pourquoi opter pour un implant basal ?

Lorsque l’os est insuffisant pour accueillir un implant, il faudrait procéder à une greffe osseuse. Cette opération est coûteuse et présente des risques supplémentaires pour le patient. Or, grâce à l’implant basal, le recours à une greffe n’est pas toujours nécessaire. Ce qui permet d’économiser une somme assez conséquente. De plus, s’il fallait passer par une greffe, le patient devra attendre en moyenne 12 mois avant de poser les prothèses définitives. Par contre, grâce à l’implant basal, la procédure est simplifiée.

L’implant basal est aussi plus stable que les modèles classiques, de ce fait, certains chirurgiens n’hésitent pas à poser une prothèse fixe provisoire quelques jours seulement après la chirurgie. Mais il faudrait attendre entre 4 à 6 mois pour que les gencives se stabilisent avant de prendre une empreinte dentaire.

En outre, les implants dentaires permettent de retrouver le sens de la mastication. Vous pouvez donc apprécier vos plats préférés sans aucune gêne et réduire le risque d’apparition de problèmes digestifs. Vous pouvez aussi vous exprimer sans aucun complexe, car ils améliorent votre apparence physique : il y a moins de creux sur le visage ! Ils sont également faciles à entretenir, vous n’avez qu’à les brosser comme vos dents naturelles après chaque repas.

Lors de la pose, le dentiste ne cause aucun dégât aux autres dents voisines. Ainsi, les traitements ne risquent pas de fragiliser les dents et les gencives ou d’accroitre leurs sensibilités. Enfin, les implants s’intègrent dans l’os alvéolaire et empêchent la réabsorption osseuse. Il faut cependant noter que l’intervention présente un risque, car la chirurgie est invasive et complexe.

Quel est le prix d’un implant basal ?

Afin de minimiser les complications, il est plus judicieux de faire appel à un chirurgien maxillo-facial disposant de plusieurs années d’expérience dans ce domaine. Pour dénicher le meilleur praticien, lisez les implants basals avis. Néanmoins, la notoriété a un prix, et les médecins les plus réputés peuvent appliquer un coût élevé, d’où l’intérêt de réaliser une comparaison avant de prendre un engagement.

L’implant basal zygomatique est le plus cher, l’intervention est plus compliquée et peut coûter jusqu’à plusieurs milliers d’euros. L’implant basal ptérygoïde par contre est plus accessible. Peu importe votre choix, il faut également ajouter à la facture le prix de la couronne, la greffe osseuse en cas de nécessité, l’extraction, la radiographie, la moulure maxillo-faciale… En effet, avant l’opération, le dentiste exigera que vous fassiez quelques examens afin d’évaluer si votre bouche est apte à recevoir un implant basal ou non. Un scanner peut aussi être nécessaire pour étudier la structure osseuse. En tout cas, pour avoir une estimation de l’intervention, demandez à votre chirurgien dentiste de vous établir un devis personnalisé et n’hésitez pas à comparer les offres, l’écart peut être assez conséquent.