Publié le : 25 mars 20225 mins de lecture

Les frontières de la médecine alternative sont en constante évolution et un bon nombre de ses méthodes sont de plus en plus reconnues par les médecins et les patients. La naturopathie est l’une des branches de la médecine naturelle, dont l’hypothèse de base est la croyance en la capacité du corps à se guérir.

Médecine douce : quelle est la frontière à ne pas franchir ?

La science n’est pas toujours facile et compréhensible. Pour beaucoup de gens, les choses complexes sont beaucoup plus faciles à expliquer en termes tels que l’interaction énergie-information, les chakras et les rayons cosmiques. Parfois, c’est toujours compliqué alors obtenez plus d’informations avant de s’y aventurer. La médecine douce est avant tout dangereuse, car elle crée l’illusion d’une alternative à la médecine scientifique. Or, il n’en est rien : il ne peut y avoir d’autre médecine que celle qui se fonde sur la science. Sinon, des personnes pourraient être blessées. Il s’avère une étrange distorsion : les méthodes alternatives reçoivent immédiatement un crédit de confiance, et la médecine scientifique nécessite de longues études cliniques. Le deuxième danger est un préjudice réel pour les patients. Des personnes incroyablement motivées se tournent vers les méthodes alternatives, prêtes à tout. Ils rempliront toutes les exigences du médecin et débourseront de l’argent. En médecine conventionnelle, ces patients sont moins nombreux. Le troisième danger est que la médecine alternative ne reste pas dans son créneau, elle commence à se répandre dans toutes les sphères de la vie. La mauvaise chose est que l’existence de la médecine alternative dans le domaine officiel, y compris médical et juridique, légalise les médecines douces aux yeux des gens.

Que peut-on dire de la naturopathie ?

Le but du processus de traitement est simplement de soutenir cette propriété naturelle de lutte contre la maladie dont la nature a doté chacun de nous, en découvrant la cause profonde de la maladie et en la traitant à sa source. Pour le naturopathe, les symptômes que la médecine occidentale s’attache à réduire ne sont qu’une manifestation extérieure du déséquilibre de l’organisme. La naturopathie repose également sur la croyance en l’existence d’une énergie vitale universelle, qui, selon les régions du monde, est appelée mana, ou étincelle divine, et dont la libre circulation dans le corps est un gage de santé. La naturopathie ne traite pas les symptômes, mais essaie de découvrir les véritables causes du problème et d’aider le corps à le surmonter. Les remèdes naturels ont toujours été populaires, disent les naturopathes, et plus récemment, les gens se tournent vers eux en raison des effets secondaires ou de l’absence de tout effet des drogues synthétiques. Les méthodes naturopathiques ont moins d’effets secondaires et sont plus compréhensibles pour les humains.

La naturopathie : une méthode de thérapie naturelle:

En thérapie, les naturopathes s’appuient sur l’expérience des systèmes médicaux traditionnels du monde entier. Pour aider le patient, ils recommandent une ou plusieurs de ces nombreuses méthodes utilisées en médecine naturelle. La phytothérapie qui est un traitement avec des médicaments d’origine végétale. Le diététicien qui est un traitement en modifiant le régime et les habitudes alimentaires. La physiothérapie ou kinésithérapie qui est utilisée pour améliorer le corps. L’acupuncture débloque le flux d’énergie à travers le corps. À l’appui, les naturopathes recommandent également l’utilisation de l’aromathérapie, de l’hypnose, de la chrysothérapie et d’autres méthodes naturelles non invasives favorisant la récupération. Comme toute branche de la médecine naturelle, c’est une thérapie holistique, et les recommandations du spécialiste portent sur les maux physiques, ainsi que sur l’équilibre mental, la paix intérieure et la gestion du stress. Vous pouvez consulter un naturopathe avec pratiquement n’importe quel problème de santé. En particulier, la naturopathie est recommandée aux personnes souffrant de maladies chroniques, dont celles dites de civilisation, c’est-à-dire diabète, résistance à l’insuline, hypothyroïdie et dépression.