La crise de Covid19 a fait beaucoup de mal aux médias. Tous les participants de la chaîne de valeur sont concernés. Les médias traditionnels, tels que les journaux imprimés, ont commencé à ressentir les effets de la crise dès la fin du mois de mars 2020. Dans cette situation incertaine, les médias traditionnels doivent réagir et s'adapter aux news circonstances. La crise des médias était déjà évidente avant l'avènement du covid19 et personne n'a pu arrêter le progrès technologique.

L'émergence d’un nouveau média

La révolution numérique a donné naissance à un média nouveau mais puissant : l'internet. Aujourd'hui encore, les bouleversements qu'elle a provoqués ont contribué à l'émergence de nouveaux concepts auxquels les sociologues sont attentifs. La société moderne est avant tout une société cognitive, dans laquelle chaque personne consomme non seulement de l'air mais aussi de l'information. Les médias ont investi dans l'optimisation de cette arme à double tranchant entre création de la demande et nécessité. Cette arme vous tient en haleine et rend finalement impossible l'existence sans elle.

Internet peut être décrit comme un média distribué à l'échelle mondiale. Journalisme numérique/journalisme en ligne, blogs, site d’actualités, photographie, journalisme citoyen, médias sociaux, évènements culturels

La technologie numérique est un facteur puissant dans la transformation actuelle des médias. Cette révolution a modifié le rôle et les méthodes des médias dits traditionnels. La numérisation de l'information a transformé les médias traditionnels en traitant les actualités et nouvelles plus rapidement. Comment les chaînes de télévision réagissent-elles à la révolution numérique ? Le développement de l'internet a indéniablement redéfini le fonctionnement de la télévision et de tous les autres médias. Ce dernier a fait d'Internet un outil pour défendre ses parts de marché face à la fragmentation de l'audience. De nombreux téléspectateurs préfèrent l'Internet à la télévision parce qu'il répond à leurs besoins immédiats. Cela se reflète dans la croissance accélérée de la consommation de médias. Aujourd'hui, tous les médias se développent à un rythme rapide. Pour aller plus loin, rendez-vous sur goodactu.fr

La télévision : bientôt obsolète

La popularité des smartphones et de divers autres appareils s'est accompagnée d'un changement de comportement des utilisateurs. Une enquête menée auprès de 12 000 personnes dans 30 pays par Millward Brown, un cabinet de conseil international basé au Royaume-Uni (spécialisé dans les médias), a révélé que, pour la première fois, le temps passé devant un smartphone dépassait le temps passé devant une télévision good actu.

Une autre étude de Nielsen au Royaume-Uni (www.Nielsen.com) a révélé que l'intérêt pour l'écoute traditionnelle de la télévision a atteint un pic dans tous les groupes d'âge au Royaume-Uni entre 2009 et 2010, et a diminué depuis 2010 avec la montée en popularité de YouTube, Dailymotion, Netflix et d'autres médias. Les plateformes qui ont vu le jour à l'ère de l'internet ont créé de nouvelles habitudes. Ils favorisent l'immédiateté, l'accessibilité, le partage, la maîtrise du temps, la mobilité et l'interactivité.

L'impact des sites web radio sur l'imagination de l'auditeur

Les sites web radio ont réduit l'efficacité du média car ils ne stimulent guère l'imagination des auditeurs. Avec la généralisation de l'internet, les stations de radio ont commencé à mettre en ligne des photos de leurs animateurs. Les stations de radio, en n'offrant pour l'essentiel qu'un package audio et visuel, réduisent la probabilité que les auditeurs soient capables d'imaginer ce qu'ils écoutent et que leur imagination soit stimulée. Par exemple, un auditeur qui n'a jamais vu de site web radio mais qui est tombé amoureux du support audio peut se réveiller chaque matin en entendant la même voix du présentateur du programme qu'il écoute. Chaque auditeur de radio s'est demandé qui se cachait derrière cette voix.

L'image du présentateur radio dans l'esprit de l'auditeur est souvent à l'opposé de son "vrai visage". Étant donné le nombre de stations de radio qui optent pour cette approche, les radiodiffuseurs sont presque "obligés" d'en tenir compte et de choisir des présentateurs qui "iront en ligne". Ou bien ils n'en tiennent pas compte et les auditeurs trouvent une photo de leur présentateur préféré sur le site web, puis sont déçus de constater qu'elle ne correspond pas aux critères qu'ils avaient en tête.

L'avènement de l'Internet dans les communications sans fil a encore accentué ce problème. La visualisation des préférences des internautes et la conception d'un espace web correspondant à l'identité du public cible peuvent être moins fantaisistes, mais plus attrayantes, sur la base des statistiques de fréquentation des sites web. Il ne fait aucun doute qu'Internet est un baromètre efficace d’actualite pour adapter les médias (c'est-à-dire la politique de radiodiffusion) aux publics cibles.