Publié le : 29 juin 20215 mins de lecture

L’existence d’une interconnexion entre la pensée, l’émotion, la sensation physique et le comportement a été démontré par de nombreux psychologues. Ils ont aussi prouvé que l’environnement extérieur comme les situations habituelles vécues sont susceptibles d’influencer ces éléments. Toutefois, les évènements occurrents ne déterminent pas directement les comportements physiques et émotionnelles d’un individu, mais la façon dont celui-ci les interprétera le fera. Plusieurs méthodes de traitement ont été établies dans le but d’étudier les nombreuses psychopathologies. Parmi elles, les thérapies comportementales cognitives (TCC) peuvent notamment être utiles pour les personnes arborant des troubles psychologiques affectant leur vie quotidienne.

TCC : les objectifs

Lorsque les comportements et les émotions affichés par un patient ne sont dysfonctionnels ou non-adaptés par rapport à une situation, une souffrance psychologique peut subvenir. La consultation d’un thérapeute spécialiste en TCC est généralement recommandée par rapport à l’automédication. La thérapie cognitive évoque en effet que les émotions ou comportements atypiques sont liées à des pensées biaisées, ce qui requiert l’identification de telles pensées avant de démarrer un traitement. Par exemple, l’anxiété excessive peut causer des modifications de comportement suite à la programmation traumatisée de la conscience.

L’objectif principal est d’aider le patient à prendre conscience des émotions, sensations, pensées et les comportements qui l’affectent en plus de rechercher le lien qui les relie. Cette analyse permettra d’identifier les pensées causant la souffrance psychologique, et les réévaluer pour se sentir mieux en adoptant de nouvelles façons plus adaptées à son environnement. Rendez-vous sur therapie-comportementale.info pour obtenir des informations supplémentaires sur la thérapie comportementale cognitive.

Les principes des TCC

Le modèle de thérapie comportementale se base sur plusieurs principes, et la première prémisse implique que chaque pensée influe sur les émotions et toutes les actions que la personne entreprend. Les pensées sont ensuite identifiées, évaluées et remises en question. Enfin, le changement induit sur la cognition pourra apporter des modifications désirées au niveau du comportement ou les sentiments éprouvés.

La pensée est d’ailleurs conceptualisée en 3 niveaux, dont le premier sont les croyances fondamentales. Celles-ci représentent l’inconscient et s’associent au niveau cognitif le plus profond en définissant les vérités absolues sur soi, les autres et le monde. La phrase « je suis faible » se développe par exemple à partir de l’interaction entre l’individu et les évènements vécus plus tôt.

Les croyances fondamentales donnent ensuite naissance aux croyances intermédiaires qui représentent les bases du comportement d’une personne. Elles se composent des croyances conditionnelles et les règles établies par le patient où ce dernier n’obtient quelque chose à moins d’opter pour un comportement en particulier. Les attitudes sont aussi incluses dans les croyances intermédiaires en comprenant les manières et réactions typiques observées face à une situation particulière.

Enfin, les pensées automatiques correspondent au niveau cognitif superficiel et sont générées spontanément par l’esprit par rapport à un évènement. La conscience peut y accéder et ces pensées sont facilement partageables avec le thérapeute.

Déroulement d’une séance de TCC

Les séances initiales des thérapies cognitives débutent par un processus d’évaluation afin de comprendre la problématique et se mettre dans la voie d’un diagnostic. Elles varient selon le type de professionnel et lorsque la procédure est complétée, les informations recueillies seront regroupées pour créer un concept expliquant les raisons à l’origine du problème du patient.

L’élaboration des objectifs et problèmes prioritaires se fait avec le patient, et lorsqu’il est apte à les appliquer dans une situation provoquant des symptômes, les séances intermédiaires pourront être entamées. Celles-ci placent les objectifs dans un agenda en plus d’assigner des tâches à domicile accompagnées d’interventions sur les niveaux de pensées.

Les séances finales mettent en évidence que le patient se montre plus autonome dans la mise en œuvre des stratégies qui lui ont été proposé. Ainsi, le thérapeute interviendra moins fréquemment et ne proposera que des séances de consolidation espacées entre elles pour suivre l’amélioration et le maintien de l’état de la personne.